«Nous n’avons reçu aucun avertissement, aucune indication», s’est défendu Robert Runcie, le proviseur du lycée. «À notre connaissance, aucune menace n’avait été proférée.» Mais, selon BuzzFeed, le FBI avait été alerté en septembre dernier par un abonné de la plateforme YouTube sur le commentaire laissé par un utilisateur du même nom: «Ça sera mon métier d’aller tirer dans les écoles». Peu après la tuerie, la police fédérale aurait appelé cet abonné à propos du signalement, toutefois les enquêteurs n’étaient pas parvenu à déterminer qui était l’auteur du mystérieux commentaire. Le FBI n’a pas formellement confirmé que l’utilisateur signalé était bien l’auteur de la fusillade.
Né en septembre 1998, Nikolas Cruz a passé toute son enfance à Parkland, où il a été adopté par un couple dès son plus jeune âge avec son petit frère. Son père adoptif est décédé à ses six ans, sa mère en novembre dernier d’une pneumonie. «Je sais qu’elle avait eu quelques problèmes avec eux, surtout l’aîné. (…) Il avait comme des difficultés émotionnelles», raconte dans le Sun Sentinel une proche de la famille. Selon elle, il était sous traitement pour cette raison. Après le décès de sa mère, Nikolas Cruz a été recueilli chez des amis à Broward. «Il était un peu excentrique et il était déprimé par la mort de sa mère, mais qui ne le serait pas?», raconte dans le même quotidien l’avocat de cette famille qui préfère rester anonyme. Il précise que le fusil d’assaut de type AR-15 appartenait à l’adolescent. L’arme était rangée dans une armoire fermée. Seulement, Nikolas Cruz en possédait la clé.
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- Sud Ouest
- La Voix du Nord
- ladepeche.fr
- Le Parisien