Des exceptions au cessez-le-feu pour les combats contre divers groupes jihadistes sont prévues par la résolution de l’ONU. Elles peuvent donner lieu à des interprétations contradictoires car Damas qualifie tous les rebelles de “terroristes”.
Assiégés depuis 2013, la Ghouta orientale vit au quotidien des pénuries de nourritures et de médicaments. Et pour échapper au déluge de feu du régime, ses habitants sont désormais terrés dans les sous-sols.
Leur région est pourtant une des quatre “zones de désescalade” instaurées en Syrie et censées garantir localement une trêve des combats.
Dans la Ghouta, le vote de la résolution de l’ONU a laissé les habitants de marbre.
“On ne peut pas faire confiance ni à la Russie, ni au régime, nous sommes habitués à leur trahison”, indique Abou Mazen, un habitant de Douma, réfugié dans une cave. “Je ne pense pas que cette décision sera appliquée”.
“Plus d’une fois on a entendu ces conditions: l’entrée des aides et l’arrêt des bombardements, car on est dans une +zone de désescalade+, mais tous les jours l’aviation frappait et tous les jours il y avait des morts”, dit-il.
25/02/2018 11:25:17 – Douma (Syrie) (AFP) – © 2018 AFP
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