Le président russe, Vladimir Poutine, est sous le coup d’un mandat d’arrêt international délivré par la Cour pénale internationale (CPI). Le chef du Kremlin est accusé de crimes de guerre et de déportation illégale d’enfants d’Ukraine vers la Russie.
Cette décision de la juridiction basée à La Haye, aux Pays-Bas est sévèrement critiquée à Moscou. Dmitri Medvedev, l’ancien président russe, a même menacé de lancer un missile hypersonique sur le palais de Justice de La Haye, invitant les magistrats de la juridiction à «regarder attentivement le ciel».
Si un tel scénario se produisait…
Après la CPI, c’est aux pays membres de l’institution que Medvedev s’est récemment adressé. Il leur déconseille d’arrêter le président russe, parce que cela reviendrait à «déclarer la guerre» à la Russie. «Imaginons la chose (…) : le chef de l’Etat d’une puissance nucléaire, par exemple l’Allemagne, l’arrête. Qu’est-ce que c’est ? Une déclaration de guerre à la Russie», a déclaré l’ex-président.
Si un tel scénario se produisait, toutes «nos capacités, missiles, etc., tomberont entre les mains du Bundestag (Parlement allemand) et de la Chancellerie, etc.», a poursuivi le n°2 du Conseil de sécurité russe.
«Nul et non valide»
Rappelons que la Russie ne reconnaît pas la compétence de la Cour pénale internationale. Elle juge donc «nul et non valide» ce mandat d’arrêt délivré contre Vladimir Poutine.